Projet | Intégrations à l'architecture

Si les maisons et les arbres pouvaient parler, ils vous diraient que…

ESTRIE

Service de police de la Ville de Sherbrooke, 575 Rue Maurice-Houle, Sherbrooke, QC J1H 1Z6

Intégration à l’architecture : extérieur, face de l’immeuble

Le projet que j’ai imaginé origine de moments et de sensations vécus au cours de mon enfance vécue dans le quartier ouest de la ville de Sherbrooke, le secteur où je dois installer l’œuvre. J’ai grandi sur la rue Worthington, la rue située directement en face du site concerné par ce projet. J’éprouve encore aujourd’hui un sentiment d’appartenance très fort à ce coin quartier. Il était habité autrefois par les gens travaillant dans les usines sur la rue Galt et Pacifique dont en autre mes parents. Non loin, il y a l’épicerie Victoria qui desservait le quartier, l’église Sainte-Jeanne-d’Arc et l’école primaire Sylvestre. Une vraie vie de quartier !

Installée au nouveau quartier général du Service de Police de Sherbrooke sur la rue Maurice-Houle, l’œuvre que j’ai créée évoque un pan de l’histoire passé, la vocation actuelle du site et la géographie de la ville de Sherbrooke.

Formellement, j’ai voulu traduire un groupe d’arbres. Si les piliers évoquent des troncs, la partie supérieure pour sa part, montre un découpage (contour et perforation) de maisons situées entre la cime d’arbres. La composition de l’œuvre est carrée et divisées quatre strates de plaques verticales (des plans) se chevauchant de manière à créer des illusions de la profondeur. Cette technique recompose ainsi le relief du paysage de la ville de Sherbrooke.

Matériaux : , Matériaux : Acier inoxydable, acier Corten©, coffrage béton

Mesures   larg. 3,25 X haut. 5,18 mètres (10,5 pieds X 17 pieds)

Remerciements : La ville de Sherbrooke, Division Sport, loisirs et culture, la fime d’architectes Espace Vital, Gilles McInnis, coordonnateur, amis et collègues.

Crédits photos : Crédits photo François Lafrance.

La ronde du temps

CHAUDIÈRE-APPALACHES, BEAUCE

École Notre-Dame-des-Pins, 3015, 1 re avenue, Notre-Dame-des-Pins, Beauce, Québec, G0M 1K0

Intégration à l’architecture : intérieur, dans la verrière du hall de l’entrée.

Le projet que j’ai imaginé est circulaire. Par cette caractéristique, le lieu se dynamise et le regardeur peut se placer à différents points de vue pour observer une ronde ponctuée d’une suite de plaques murales et suspendues. Le thème que j’évoque est l’écologie. Par ce jeu de plaques partiellement peintes en bleu, vert et blanc, j’interroge les plus fureteurs. Je conscientise les jeunes et les adultes à la nature, je leur donne à voir «la ronde du tempsZ comme étant une rélexion de la qualité de l’air, l’eau et de la terre; une prise de conscience sur le temps qui passe et l’importance de vivre en harmonie avec les éléments et les valeurs fondamentales.

Matériaux: Acrylique, peinture alcaïde

Mesures : Plaque plexiglas #1 et #2 : 1.07m X 1.52 m (3.5’ X 5’),  Plaque plexiglas suspendues : largeur 45 cm X hauteur 1.10 m

Remerciements

La commission scolaire des Érables, Odette Roy, architecte, La municipalité Notre-Dame-des-Pins, Le ministère de la culture et des communications, Direction des arts visuels, des musées et de l’intégration des arts à l’architecture, amis et collègues.

À la recherche du bon temps

GASPÉSIE, BAIE-DES-CHALEURS

École primaire Shigawake, R.R. No 1, Shigawake, Québec, G0C 3E0

Intégration à l’architecture : intérieur, dans la cage d’escalier, hall de l’entrée.

Le projet que je présente s’inscrit dans ma démarche artistique fondée sur le questionnement des rapports humains. Dans cet esprit, les liens que les humains établissent avec la société et leur environnement immédiat sont questionnés particulièrement par les objets d’antiquité ; produits de la société d’hier conservés et intégrés au présent.

Mon intervention dans l’escalier de l’école primaire Shigawake tente de réconcilier le passé et le présent par le truchement d’un petit casse-tête datant du début du 20e siècle. Cet objet est un véritable bijou d’originalité et de beauté par ses formes, ses couleurs et son sujet. En l’observant attentivement je m’imagine être à l’intérieur de la scène et l’idée m’est venue de l’agrandir, d’en modifier l’échelle jusqu’à ce que les morceaux deviennent gigantesques.  De cette manière, je crée un monde fantastique où le chat, la canne à pêche et le coffre engendrent tout à tour des rêves et remémorent des souvenirs.

Matériaux: bois particules pressées, peinture acrylique

Mesures:  Casse-tête encadré : 30.7 cm X 50 cm (14 X 18 po), éléments casse-tête mesures variant de 61 cm à 92 cm.

Remerciements

La commission scolaire Gaspésie les Iles, Le personnel et les intervenants de l’école primaire Shigawake, Benoît Proulx architecte, Le Gouvernement du Québec, Le ministère de la Culture et des Communications, Gilles McInnis, amis et collègues.

La gardienne du château d’eau

HAUTE-GASPÉSIE

École Dominique-Savio, 3, boulevard Perron, Saint-Anne-des-Monts, Tourelle, Québec, G0E 2J0

Intégration à l’architecture : intérieur, dans le hall de l’entrée.

Du haut de la falaise à Tourelle, j’ai vu sur le rivage un oiseau majestueux; une mère sur la mer. J’ai découvert une déesse zoomorphe, gardienne du passé, protectrice du futur. Une déesse ailée au regard profond et mystérieux, aux formes douces et arrondies.

La gardienne du château d’eaux est le nom que j’ai donnée à ce monolithe, ce chef d’œuvre d’évocation imaginaire. Vestige naturel, la gardienne se métamorphose et prend tantôt des airs animaux, tantôt des allures humaines.

Il faut la voir, elle est belle, je l’ai perçu commun un monument érigé par la terre à la mémoire des gens qui ont vécus près d’elle. Navigateurs, pêcheurs, voyageurs, citoyennes et citoyens, vous tous qui l’avez côtoyée, l’histoire raconte que vous êtes sous sa protection.

(Inspiré du site géologique de la halte routière de Tourelle. Bateau inspiré des chalutiers construits à Tourelle par Les Bateaux Denis Servant)

L’œuvre que j’ai réalisé aborde directement l’imaginaire de l’enfance, elle est construite à la manière d’un conte dont les éléments construisent un récit d’aventures réelles et imaginaires. La forme éclatée de la composition met en scène un oiseau « la gardienne » autour duquel s’animent des bateaux, des poissons et des oiseaux. L’emploi du matériau d’acier symbolise la force et la résistance devant la fragilité des êtres et de3 la vie. L’aluminium et le bois pour leur part, font appel à des qualités de lumière et de matérialité.

Matériaux: acier, bois, aluminium, peinture acrylique

Mesures : Espace de l’œuvre : 4.15 X 2.70 mètres, bateau : 15 X 30 cm approximativement (6 X 12 po), oiseau et poisson: 17 X 30 cm approximativement (5 X 12 po), plaque : 244 X 244 cm approximativement (96 X 96 po)

Remerciements :

La commission scolaire de la Tourelle, Vachon et Roy, architectes, La municipalité de Tourelle, Le ministère de la culture et des communications, Direction des arts visuels, des musées et de l’intégration des arts à l’architecture, Gilles McInnis, Les Bois ouvrés Inc., Edwy Bujold, La fonderie Bujold, Caplan, Yvon Lemieux, artisan des bateaux, amis et collègues.